Слова і музика: Noé Preszow
Le chant des grives | The Thrushes' Song |
À ceux qui flanchent Qui se déhanchent Sur la musique du silence Qui réchauffent leurs existences Au feu de leurs fragilités Au soleil de leurs exigences À ceux qui partent À ceux qui restent À tous ceux-là qui, quoi qu'ils fassent Mettent des ailes à leurs godasses Cachent des cornes dans leur tignasse Pour retourner au combat Le combat c'est parfois braver Son âme pour remplir ses poches Pour remplir son ventre et sa tête Et quand viennent les jours de fête C'est avec trois bouts de ficelle Faire des bouquets d'étincelles À ceux qui perdent Tout ce qu'ils misent Mais qui n'retournent pas leur chemise Pour séduire ceux qui les méprisent À ceux qui peignent nuit et jour Des sorties de secours Le refrain : À ceux, à celles restés fidèles Au cormoran, à l'hirondelle À ce jardin que jamais rien ne brûlera À celles, à ceux qui font au mieux Qui se débrouillent pour que le givre Pour que la rouille n'emportent pas leur soif de vivre Le chant des grives À celles qui passent Qui se déplacent À celles qui chassent au corps à corps Tout ce qui ressemble à la mort À celles qui penchent pour la revanche Sans piétiner la pervenche Aux solitaires Qui voudraient bien Un jour, une heure, une seconde Connaître ce qu'on appelle « tout l'monde » Avoir un rendez-vous demain S'évader dans un verre de vin Mais tout le monde c'est personne Alors à quoi bon se tenir Dis, à quoi bon se retenir De quitter sans dire un seul mot La tablée qui nous emprisonne L'assemblée qui veut notre peau À tous ceux qui ne connaissent pas Les mots « posture » et « imposture » Parce que l'on va comme l'on va À pied, à cheval ou en voiture Jambes de feu, jambes de bois Finir dans la même nature Le refrain Le chant des grives |
To those who waver Who sway their hips To the music of silence Who warm up their lives By the fire of their fragilities By the sun of their demands To those who leave To those who remain To all those here who, whatever they do Put wings on their shoes Hide horns in their mane of hair In order to return to the fight Sometimes the fight is confronting One's soul in order to fill one's pockets To fill one's belly and head And when the feast days come It is making bouquets(?) of sparks With three pieces of string To those who lose Everything that they bet But who do not turn their shirts inside out In order to seduce those who despise them To those who, night and day, paint Emergency exits Chorus: To those men, to those women who remained faithful To the cormorant, to the swallow In this garden that nothing will ever burn To those women, to those men who do their best Who manage things so that frost So that rust does not take away their thirst for life The thrushes' song To those who go past Who move about To those who shoo from hand to hand (???) Everything that looks like death To those who lean towards revenge Without trampling the periwinkle To the lonely Who would really like One day, one hour, one second Knowing what we call ‘everyone’ Having a meeting tomorrow Escaping into a glass of wine But everyone is nobody So what good does it do to hold on Tell me, what good does it do to restrain oneself From leaving without saying a single word The table of people that imprisons us The assembly that wants our skin To all those who do not know The words ‘posture’ and ‘imposture’ Because we go as we go On foot, on horseback or by car Legs of fire, legs of wood Ending in the same nature Chorus The thrushes' song |